Les écrits d'une nuit.

... Encore ce rêve. Pourtant elle semblait si paisible cette fois-ci.
Devrais-je me sentir rassuré ? Apaisé ? Que sais je... Pourtant mon sourire semble me rassurer.

Les tourments de mon âme par les rêves et les murmures se mélangent et se confondent avec la propre réalité. J'en perdrais presque la tête.

J'ai nul honte à dire que j'ai peur de moi-même. Une peur qui deviendra bientôt incontrôlable à moins d'avoir la force de l'affronter.

J'apprends chaque jours auprès de mes nouveaux camarades si différents les uns des autres mais qui se ressemblent tellement par leur volonté commune. Je leur dois une forme de loyauté et fidélité jusqu'à ce que je sois libéré de ma tâche.
Peut-être quand mon histoire se finira, je raconterai par écrit nos aventures. Je leur dédierai une mélodie qui fera frissonner nos âmes, une musique qui fera naître un espoir nouveau.
Un flot incessant d'émotions.

Je me rends compte que j'écris plus de chose qu'à la normal. Est-ce toi qui me guide de là où tu es ?
J'aurais dû te le dire pendant que mon cœur était sous l'émotion. Pourtant ce jour là, les mots ne sortaient tout simplement pas.
Serait-ce une forme d'amour ? Ou un sentiment trop grand que l'on en perdrait l'usage de nos mots. Là où un vide se forme et qu'un son à peine audible se forme entre nos lèvres.

Je dois l'écouter une nouvelle fois, sa voix me manque.

Il posa sa plume sur le parchemin et pris entre ses doigts une fine boucle d'oreille qu'il porta à son oreille après avoir retiré soigneusement la perle.

- Erzea..., dit-il d'une voix faible.

Il attendit plusieurs minutes, dans le silence.

- Je t'en prie, dis moi que tu es encore là...

Le vent se leva. Les arbres se mirent à tanguer dans le sens de la bourrasque. L'odeur du feu de camps posé à ses pieds. Un regard vers son Coeurl, dormant un peu plus loin.

- Tu m'as laissé seule, Faelden. Et tu demandes encore mon aide ? C'est encore une de tes blagues foireuses ?

Il ferma les yeux.

- Je m'excuse. Je n'aurais jamais dû couper la communication ce jour là. Je ne peux pas expliquer mon geste.
- Ton excuse, garde là pour toi abruti. J'ai attendu, tu n'es pas revenu.
- Excuse moi.

Silence de nouveau.

- Que veux-tu ? dit-elle.
- Ton aide sur une affaire. Seule toi peux m'y aider.
- Je l'aurais pas deviné.
Je l'ai perdu et ceux depuis bien plus longtemps que je ne l'aurais cru, pensa t'il. Ce ne sera plus jamais comme avant.
- Tu sais très bien que je connais déjà tout de cette affaire, expliqua t'elle. Tu auras tes infos demain. Ce soir, repose-toi, la route sera longue.
- ... Merci.

Plus un mot, de nouveau un silence. Il plaça sa main sur ses yeux, versant ses larmes.

Encore un sourire, décidément.

Une "joie" sur mon visage alors que je me sens si seul.
Quelle douce et amère ironie...

[HRP]

Salutations, j'espère que ce bref texte vous aura plu.
Je tiens à remercier la LS qui m'a beaucoup aidé ses derniers jours depuis mon arrivée parmi votre communauté ainsi qu'Iranh pour son invitation dans cette dernière.
J'espère être encore avec vous assez longtemps pour vivre de belles aventures à vos côtés.

Amicalement.